dimanche 8 juillet 2012

Nos (pires) meilleures vacances d'Agathe Colombier Hochberg chez Pocket


SOYONS PAS CHICK AVEC LA CHICK LIT

Si vous  réussissez à lire cette magnifique page de littérature jusqu'au bout, sans sourire sans vous ennuyer à mourir et que vous attendez la suite avec impatience ( mais là vous rêvez), vous êtes mûr(e), pour que je vous offre le livre d'Agathe Colombier Hochberg Nos (pires) meilleures vacances et sa suite non moins excitante Nos (pires) meilleures vacances à Los Angelès.
Je vous ai fait de la "Fred Lit ", et c'est mauvais comme il faut, enfin je crois avoir compris le principe. 

"L’arrivée s’était faite à l’aveuglette avec les enfants braillant à l’arrière. Bénédicte se battait avec la carte et Jeff pestait contre son GPS qui cherchait sa route au milieu de nulle part. Ils allaient retrouver Hélène pour un retour aux sources dans un endroit incroyable semblait-il. Elle s’était chargée de tout réserver connaissant leurs vies aux emplois du temps surchargés. Hélène, c’était l’amie fidèle, celle à qui Bénédicte racontait tout.  A quarante ans, Hélène avait enfin trouvé un prince charmant qui savait apprécier ses excentricités et sa générosité désordonnée. Son mariage serait une apothéose et c’est tout naturellement qu’elle avait demandé à Bénédicte de l’aider à l’organiser dans le Lubéron pendant ces vacances. Il y avait la Wifi , ce qui avait rassuré Bénédicte toujours accrochée à son indispensable smartphone depuis que ses grands avaient quitté la capitale pour faire leurs études de droit en province. Son premier mari l’avait quittée peu après la naissance de leur deuxième enfant, malade des responsabilités qu’il voyait se profiler. Quand une opportunité professionnelle s’était présentée en Martinique, il s’était échappé et  elle était restée seule pour élever les gamins . Après des longues années consacrées à son job et à ses petits, elle avait rencontré Jeff à une conférence d’hypnose alors qu’elle pensait que plus jamais un homme ne saurait l’aimer. Il avait été patient, plein de tact pour conquérir son corps blessé, éteint par le chagrin. Il la faisait rire avec des répliques de film qu’il glissait au détour d’une conversation où son sérieux aurait découragé le plus téméraire. Quand lors d’un séjour au ski, un malaise l’avait obligée à consulter un médecin et qu’il lui avait annoncé sa grossesse,  elle était encore loin d’imaginer que  des jumeaux naitraient joyeusement le 25 Décembre. Ambroise et Céleste tendrement accueillis par ses demi-frères avaient redessiné leur avenir.  Jeff travaillait à la maison ce qui avait permis à Benédicte de ne pas trop abandonner son cabinet de psychologue psychanalyste. Ils méritaient bien leurs vacances après ces trois ans effrayants entre leurs boulots respectifs et des jumeaux dynamiques, les séances de Powerplate pour garder sa silhouette que beaucoup de femmes lui enviaient. Hélène était la marraine de Céleste. Elle comptait bien garder les petits afin qu’ils puissent se retrouver à deux. Bénédicte s’imaginait, sans stress, comblée d’amour avec Jeff pendant qu’Hélène donnerait les premiers biberons à cinq heures du matin. Mais voilà, depuis trois jours qu’ils étaient arrivés dans ce mas au confort minimaliste qui plaisait tant aux parisiens en quête de simplicité, Hélène s’avérait introuvable et ils n’avaient pas encore fait l’amour une seule fois."  etc 
 La chick Lit par De moi


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