Si le deuxième tome de la saga démarre lentement après les révélations de la fin de La Terre des Mensonges, on s'installe pourtant confortablement à nouveau dans l'histoire. Margido, Torunn, Tor, Erlend vont mal malgré l'euphorie sentimentale qui a suivi les retrouvailles. Toujours aussi excellents dans leurs métiers, ils sont cependant submergés par des quotidiens déstabilisants où s'accumulent déboires sentimentaux et financiers. Heureusement Anne B Ragde est la reine des coups de théâtre et défis impossibles. L'histoire reprend son envol non sans humour souvent entre suspens à la porcherie, enterrements dramatiques et mères porteuses généreuses. Après avoir tourné la dernière page, on se précipite sur le troisième tome.
"Puis elle entendit les porcs. Ils criaient. Ils ne faisaient jamais ça normalement, pas avant d'entendre ouvrir la porte de la porcherie. Elle se précipita. Arrivée devant la porte, elle se rendit compte que leurs cris étaient différents, comme s'ils exprimaient une peur panique toute nouvelle, ils criaient comme des possédés, un chœur entier de voix porcines.
Elle poussa violemment la porte d'entrée, traversa d'un bond la buanderie sans enfiler sa combinaison, ouvrit la porte qui donnait sur les bêtes et alluma les néons."
J'ai mis l'article que j'avais écrit l'été dernier sur La terre des mensonges. Une bonne série à lire pendant les vacances...
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