dimanche 22 mai 2011

Générosité de Richard Powers coll lot 49 aux éditions du Cherche Midi traduit par Jean-Yves Pellegrin


 
472 pages pour découper le bonheur et ne pas nous en laisser, ça rend furieux. C'est quoi le bonheur? La question en elle-même me met dans un état proche de la sidération quand quelqu'un me la pose. Personnellement, je sors un verre de rosé et j'invite des amis ou j'opte pour le silence en relisant les stoiciens. Richard Powers lui s'est embarqué dans le sillage de Thassadit Amswar. Algérienne, elle a vécu des évènements politiques et familiaux dramatiques pourtant sa sérénité fascine et transcende tous ceux qui la côtoient. Très vite surnommée Miss Générosité par le professeur qui anime l'atelier d'écriture qu'elle suit à la fac, celui-ci consulte une psychologue pour comprendre ce phénomène qu'il ne trouve pas normal. Il faut dire que lui, il a une approche du bonheur qui en est restée à des expériences sexuelles frustrantes, une réussite professionnelle avortée et un questionnement à la hauteur d'un test d'autoévaluation dans femme actuelle. Au milieu des élucubrations diverses de chacun, il y a des flashs vidéo sur un certain Kurston, célèbre scientifique, fou furieux qui cherche à éradiquer le vieillissement. C'est lui qui plus tard dans le livre, mais je n'ai pas réussi à aller jusque là, tentera avec Thassidit d'isoler un gène du bonheur. Je n'en peux plus. Impossible de finir ce récit plat où tout sent la sueur et la recherche de la formule, de la forme où le narrateur se manifeste lourdement comme le marionnettiste de Russel Stone avec des. idées qui ne décollent pas. Je suis désolée, j'ai adoré Le temps où nous chantions, peut-être un peu moins La chambre aux échos où on sentait déjà par moment le côté didactique, mais vraiment j'abandonne définitivement p 185. Honnêtement mieux vaut un bon vieux Théodore Monod et son chercheur d'absolu  pour entrevoir le bonheur...

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